Stéphanie Janicot

Entretien avec Josyane Savigneau
Podium rez de chaussée samedi 22 avril de 16 à 17h

Tandis que la nuit tombe, neuf femmes attendent l’arrivée d’un passeur qui doit les mener sur une île au large de la Bretagne. Toutes ont payé le prix pour suivre un programme leur promettant de retrouver leurs vingt ans. Seule l’une d’entre elles, invitée, s’est juré de résister à la tentation. Mais le séjour et le mystère grandissant qui l’entoure, tout autant que le trouble suscité par le docteur Faust, vont lui révéler la difficulté de refuser ce pacte diabolique.
Comment maîtriser le temps ? Accomplir nos rêves les plus sacrés, l’amour, la création ? Comme elle s’est plu à se jouer des mythes et des légendes dans ses précédents livres, Stéphanie Janicot interroge dans ce roman envoûtant le fantasme de la jeunesse éternelle et de la toute-puissance, l’illusion, la féminité et la force du désir.
Une tentative intéressante de relecture du mythe dans laquelle le fantastique affleure. L’écriture est fluide, les nombreux personnages permettent une identification facile de la lectrice.
Biographie
Stéphanie Janicot, née à Rennes le 28 août 1967 ; elle passe son bac aux États-Unis en 1984. Après des études de droit, Sciences Po et le Centre de Formation des Journalistes, elle devient journaliste à Bayard Presse en 1992. Elle participe en 2004 à la création du magazine culturel féminin Muze dont elle dirige les pages littéraires. Elle en devient rédactrice en chef en 2010.
Stéphanie Janicot se fait remarquer dès son premier roman, « Les Matriochkas » publié en 1996, encensé par la critique et récompensé par plusieurs prix. Suivent « Des Profondeurs » (1997), « Salam » (1999), « Ulysse » (2000) et « Une Traviata » (2001) qui clôt le cycle consacré aux illusions de jeunesse et la recherche d’infini.
Elle se concentre alors davantage sur les relations humaines, hommes-femmes, en particulier, avec la relation fils-mère dans « Non, ma mère n’est pas un problème » (2002), et la relation de couple dans ‘La Constante de Hubble’ (2003).
Dans son recueil de nouvelles « Tu n’es pas seul (e) à être seul (e) » (2005), et son dixième roman, « Cet effrayant besoin de famille » (2006), elle explore les relations frères-sœurs au sein des familles recomposées et analyse toutes les formes de solitude.
source : wikipédia, Babelio Bibliographie
Bibliographie sommaire et subjective mais conseillée
Les Matriochkas, Paris, Zulma, 1996
Prix Goya du premier roman, Prix Palissy, Prix René-Fallet 1997, Prix du premier roman de l’Université d’Artois
Salam, Paris, Zulma, 1999.
Tu n’es pas seul(e) à être seul(e), Paris, Albin Michel, 2005.
(Cet effrayant besoin de famille, Paris, Albin Michel, 2006.)
La mémoire du monde, Paris, Albin Michel, 2013.
Prix Renaudot du livre de poche 2016.

“What is the point of being alive if you don’t at least
try to do something remarkable?”
JANET MORRIS