Lionel Duroy de Suduiraut est né le 1^er octobre 1949 à Bizerte (Tunisie). Quatrième d’une famille de dix enfants, Lionel Duroy est issu d’une famille d’origine noble mais désargentée, au sein de laquelle ont longtemps prévalu les idées d’extrême droite. Sa jeunesse dans ce milieu l’a marqué profondément et sera le terreau de plusieurs de ses livres (Priez pour nous, Le Chagrin mais aussi L’hiver des hommes).
Lionel Duroy est d’abord livreur, coursier, ouvrier, puis journaliste à Libération et à L’Événement du jeudi. Depuis la publication de son premier roman en 1990, il se consacre entièrement à l’écriture de romans à teneur essentiellement autobiographique, une vingtaine à ce jour. Il parle de sa mère en des termes souvent sévères, du traumatisme familial lié aux blessures de guerre de son père et à l’expulsion juridique de sa famille en 1955, des tensions au sein de la famille, des errances d’une fratrie.
Il s’est aussi intéressé au devenir des enfants de dirigeants totalitaires et par extension à la solitude.
Il a prêté sa plume à de nombreuses célébrités désireuses de publier leur biographie : Ingrid Bétancourt, Farah Pahlavi, Sylvie Vartan, Mireille Darc, Nana Mouskouri, Gérard Depardieu…

Source : wikipédia, lisez.com

Mes pas dans leurs ombres
Adèle, journaliste de 33 ans mène une vie de plaisirs, aime le regard et le désir des hommes. En 2018 elle est envoyée faire un reportage en Roumanie, pays qu’elle ne connaît pas car elle est née en France 2 ans après que ses parents se soient exilés pour fuir le régime de Ceaucescu. Arthur, son ami, l’accompagne dans ce retour à ses racines.
Par hasard, elle apprend l’existence d’un pogrom à Bucarest en 1941 essentiellement au travers des écrits d’auteurs roumains d’origine juive. Elle se lance alors sur les traces des ghettos, des camps, des lieux de massacres, et découvre l’ampleur de la Shoah en Roumanie : 400 000 morts. Elle est stupéfaite et choquée par l’effacement des faits des mémoires et des manuels scolaires par les communistes, par le refus de la vérité, son rejet par les contemporains. Elle est aussi confrontée au rôle joué par son grand-père. Adèle, pleine de colère, se défoule par une frénésie sexuelle lors de ses recherches dans ces régions bouleversées par la guerre. Un roman fort où Adèle passe de l’ignorance et de la futilité à la honte de cette écrasante connaissance.