Sarah Chiche est née le 21 mai 1976 à Boulogne Billancourt. Ses parents, propriétaires d’une clinique en Algérie qu’ils ont quittée dans les années 60 à la suite des exactions de l’OAS,  s’installent en Normandie.
Après des études de journalisme, elle est reporter à TF1 et LCI ; elle conduit aussi des études à l’Université Paris-Diderot. Elle devient psychologue clinicienne et psychanalyste à Paris dans le cabinet qu’elle partage avec son compagnon Pierre Henri Castel, psychanalyste et directeur de recherche au CNRS sur les questions de santé mentale.
Sa vie et ses réflexions sont liées au milieu médical, mais l’écriture représente un autre champ d’activité. Elle publie des essais et des romans qui ont été salués lors de différentes rentrées littéraires. Dans son œuvre la psychologie est omniprésente avec ses aspects autobiographiques. Elle y développe plusieurs thèmes : la mélancolie, l’enfance source de douleur et de haine « c’est la dévoration des parents » et bien sûr l’éloge de l’écriture qui sauve, un remède contre les troubles.

Les  Alchimies

Sarah Chiche nous avait habitués dans ses précédents romans à une écriture plutôt autobiographique.
Mais  dans son dernier livre « Les Alchimies », elle  fait le pari de la pure fiction et nous livre une histoire à la fois romanesque et  aventureuse autour du peintre Goya et des mystères qui  l’entourent.  La toute première narratrice s’appelle Camille Cambon,  médecin légiste dans un grand hôpital parisien en pleine crise. Nous vivons  son quotidien au sein de cet établissement déliquescent comme celui de sa vie familiale perturbée.  Le récit bascule quand elle reçoit un mail mystérieux  lui promettant de lui raconter « tout » sur ses parents décédés  et sur la fameuse disparition du crâne de Goya. S’ensuit alors la rencontre physique de Camille avec ce correspondant qui va prendre à sa charge un récit tout à la fois palpitant et macabre…